En conférence de presse de veille de match, aujourd’hui, au Malawi, Abdou Diallo n’a pas eu l’air de vouloir envenimer la situation à propos de la polémique sur le système en 3-5-2 du coach Aliou Cissé. Au contraire, le défenseur d’Al Arabi endosse la responsabilité en tant que joueur de la sélection.
« C’est nous qui sommes sur le terrain. On n’a pas l’habitude de se cacher ou de trouver des excuses. Le coach met en place un plan de jeu mais c’est nous qui l’animons, c’est qui nous qui avons la décision finale. On a nos responsabilités à prendre. Il va falloir qu’on réponde présents dès demain (lundi). Le mot d’ordre, il faut gagner », a dit l’un des trois défenseurs alignés contre le Burkina Faso, match où le Sénégal a été rattrapé à la 96e minute (1-1) samedi au stade Abdoulaye Wade. Troisième du groupe L des éliminatoires de la Can Maroc 2025, le Sénégal joue contre le leader Burundi (3pts) demain à 13h GMT.
« On s’attend à une équipe du Burundi qui va venir et vouloir gagner comme lors de leur premier match (contre le Malawi : 3-2). On doit se préparer à ça. C’est plus notre performance qui donnera l’impression que le match est facile ou difficile », a-t-il poursuivi tout en rassurant sur leur capacité à se relancer comme cela a été le cas en Mauritanie (1-0) après un nul à domicile contre la Rd Congo (1-1) en éliminatoires du Mondial 2026. « À chaud, il y avait la déception, c’est logique. Mais on a l’habitude de jouer régulièrement, souvent tous les 3 jours et avoir l’opportunité de se racheter. C’est le cas aujourd’hui. On a envie de basculer dans le match qui suit. Ce qui est fait est fait. Par contre, ce qui doit être fait, j’espère, va l’être.»
